AU FIL DES ANS : LE JARDIN ROND
C'est au tour du "jardin rond" d'être raconté !
Au départ, en 2011, je choisis son emplacement. Je fais un premier dessin de forme rectangulaire.
Puis, un ami me donne un érable qui prend trop de place dans son petit jardin. Il le taille sévèrement, branches et racines, pour pouvoir le transporter, et l'arbre arrive au jardin en mars 2011. Je décide de le placer au milieu du futur massif.
Au printemps 2012, je trace le petit cercle central divisé en 4 quartiers. Sur ce cercle, je plante des boutures de lonicera nitida réalisées l'année précédente.
A l'automne, je plante 4 rosiers au centre virtuel des futurs quartiers. L'hiver humide leur est fatal, les racines ayant stagné dans l'eau de nombreuses semaines, avec, pour finir, de fortes gelées. Le coup de grâce !
Début 2013, je profite des longues journées d'hiver pour revoir mon projet, et je décide que la forme sera ronde. Ce sera le "jardin rond".
Au début du printemps 2013, je replante 4 rosiers anciens. Mais cette fois-ci, je les plante sur une butte, afin que les racines ne baignent pas dans l'eau l'hiver suivant.
Puis j'attaque la création des quartiers. A l'époque, je viens de découvrir la méthode de désherbage avec des cartons, que j'expérimente sur un très petit massif, mais je n'ai pas encore le recul pour l'utiliser au "jardin rond". Je le fais donc à l'ancienne, en retournant le sol ! Le chantier va s'étaler sur une semaine.
Début juin 2013, je plante mes semis et boutures de vivaces et annuelles. Deux après-midi de plantation.
Cette été là, les annuelles ont la vedette.
Au printemps 2014, L'érable se meurt. Il a déjà perdu des branches l'année précédente, et de nouvelles ne repartent pas. Je décide de l'arracher.
Les vivaces se sont bien installées, et les bisannuelles plantées en 2013 sont prometteuses.
La fin de printemps me ravit ! Le mariage des digitales et des valérianes est plutôt réussi.
Je réalise des pyramides de lierres montés sur des structures en fer à béton, qui formeront des verticales vers le centre du massif.
Par la suite, les grandes campanules vont me décevoir. Jolies en début de floraison, elles deviennent vite moches à cause des fleurs fanées qui ne tombent pas, mais brunissent sur la tige. J'attends le plus longtemps possible pour les arracher à cause des abeilles. Finalement, au début de l'été, le massif se trouve bien dégarni sans les campanules et digitales. Je le laisse tel quel. Il faut que je réfléchisse à son évolution. Les panicauts sont trop hauts, font disparaître les rosiers, et se couchent au premier coup de vent. Le massif ne me satisfait pas.
Finalement, en fin d'été, j'arrache la moitié des panicauts, que je mets de côté pour un autre projet, et je décide qu'il y aura des géraniums vivaces dans les espaces libres.
En octobre, après avoir trouvé des géraniums dans les trocs aux plantes et fêtes des plantes, je les mets en place autour des pyramides de lierres.
Je plante également quelques vivaces basses issues de mes semis et boutures, à l'ancien emplacement des panicauts.
Il ne reste plus qu'à attendre le printemps pour voir si j'ai fait les bons choix.