AVENTURES TOMATES 2016
Voilà déjà 6 semaines que je n'ai pas fait d'article, trop occupée par mes diverses activités, et surtout le jardin.
La culture des tomates a été très mouvementée, ces dernières semaines. Une année ne fait pas l'autre. 2015 fut une année à tomates, sans mildiou, et avec une belle production s'étalant de fin juillet à novembre.
2016 sera bien différente.
D'abord, j'avais avancé la date de mes semis d'un mois, en espérant récolter mes premières tomates début juillet. Mes espoirs ont été déçus. Point de tomates à déguster en ce début juillet.
En juin, donc, temps pourri, de la pluie presque tous les jours, parfois beaucoup, parfois une petite averse. Les premières traces de mildiou sont apparues à la mi juin. D'abord sur les tomates en cages, puis sur le reste des tomates en plein air. Seuls les 6 plants de tomates dans la petite serre ont été épargnés. Ce n'est pas faute d'avoir pris des mesures préventives. J'ai fait, dès le début de juin, des pulvérisations d'infusion de sauge, mais ça n'a eu aucun effet. Dès les premièrs symptômes du mildiou, je suis passée à la bouillie Bordelaise, 3 pulvérisations en tout, à une semaine d'intervalle. Mais les conditions n'étaient pas favorables pour que le traitement soit efficace, car nous n'avons pas eu plus de deux jours sans pluie, parfois juste une averse de 5 minutes, histoire de rincer le traitement ! grrr.
Et pendant tout ce temps, je n'ai cessé de supprimer les feuilles malades, sacrifiant des branches entières sur les plants en cages, et même deux plants entiers, bien trop atteints pour être sauvés. Les cages ont été otées, et ce qu'il reste des plants a été conduit sur des tuteurs. La culture des tomates en cage avait été satisfaisante l'an dernier, une année sèche, mais n'est pas adaptée en climat humide, ce qui est souvent le cas en Normandie. Je ne renouvellerai pas cette expérience dans les années à venir.
Finalement, le temps s'est asséché il y a une petite semaine, et la maladie a cessé de progresser. J'ai coupé les dernières feuilles tachées hier, et j'ai procédé à une dernière pulvérisation (la troisième).
Et puis, pour augmenter mes chances de sauver mes chères tomates, j'ai acheté une serre de 18 m2, reçue et montée il y a trois jours. J'espère ainsi que le vilain ne reviendra pas, et que je pourrai déguster de bonnes tomates jusqu'en fin d'automne.
Les tomates de la petite serre, indemnes
La nouvelle serre
Les rescapées
Cicatrice de mildiou