APRES LE GEL, LA CHALEUR !
En avril, le potager, ou devrais-je dire les tomates, ont subit quelques dommages.
J'avais entrepris de les planter en serre dès la mi-avril, les pensant à l'abri des dernièrs frimats. C'était sans compter sur les fortes gelées que nous avons eu, à deux reprises, au beau milieu du mois d'avril. J'ai relevé -7° dans la serre ! Malgré une protection supplémentaire à l'aide d'un voile d'hivernage, les pauvres tomates n'ont pas été épargnées ! Au matin, tout était cuit !
Le bas des tiges avait l'air intact. J'ai donc coupé tous les plants (50 en tout) au dessus de la deuxième feuille, et j'ai patienté. Au bout d'une semaine, les gourmands ont pointé leur nez. 15 plants ont été définitivement perdus. J'en avais encore une douzaine en réserve que j'ai donc planté à leur place.
Une fois les plants bien repartis, j'ai fait des boutures avec les gourmands en surnombre. J'ai pu ainsi rééquilibrer la répartition des différentes variétés.
Un mois plus tard, mes plants de tomates sont beaux et vigoureux. Je ne m'en sors pas trop mal, mais on ne m'y reprendra plus. L'an prochain, je ferai mes semis plus tard, en mars, et je les garderai au chaud jusqu'aux saints de glace, comme je l'avais toujours fait jusqu'ici.
Les légumes plantés ou semés au jardin ont ralenti leur croissance durant cette période froide, et tout s'est remis à pousser de plus belle, après de bonnes pluies suivies de la chaleur de ces derniers jours. Les légumes gélifs, comme les aubergines, poivrons, concombres, courgettes, courges, ont été plantés après les saints de glace.
Les fraisiers. Les fruits sont formés. Je viens d'installer les filets contre les oiseaux et les guèpes.
Salades et radis, à différents stades de développement.
Carottes, petits pois, roquette, échalotes, oignons, poireaux (sous le filet).
Aubergines et poivrons, ainsi que quelques plants de concombres.
Haricots verts, poireaux, mesclun, courgettes, choux, pois mangetout, pommes de terre, oignons blancs.
Courges, en tout trois buttes comme celles-ci, réalisées avec le fumier de cheval du début de l'hiver.
J'édite ce 19 juillet ce message, afin de vous montrer ci-dessous la partie du plant de tomate utilisée pour les boutures.
Il s'agit d'un gourmand, se situant à l'aisselle d'une feuille de la tige principale. Je le coupe au sécateur, à environ deux centimètres de sa base. Puis je le repique dans du terreau pour semis et boutures, en prenant garde de toujours garder la terre humide. J'attends les premiers signes de reprise de la croissance avant de le planter en pleine terre.